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Couleur/Lumière

 

Dans le souterrain tout est fade, il n’y a pas de place pour les nuances et les détails. La lumière blanche me frappe au visage et tout se confond. Lorsque le train s’arrête, je suis plongée dans le noir : il n’y a plus rien. Et puis j’en sors pour arriver à la gare. La lumière m’éblouit un instant et je redécouvre les couleurs.

- Les couleurs de la ville avec ces nuances de gris : le gris du bitume du sol de la route et parfois même des autoroutes, qui n’est pas le même que celui du bâtiment d’en face, des voitures qui défilent et des parkings monotones. Poubelles, lampadaires …

- Il y a aussi le vert pour la végétation. Les arbres qui sur les routes me protègent du soleil et créent de l’ombre. On le retrouve aussi dans les parcs dans lesquels les enfants jouent après l’école.

- Mais aussi le rouge qui suit mon parcours: celui du RER A. Et qui joue aussi un rôle de repère. Le rouge c’est aussi celui qui aide à organiser la circulation par la signalétique. On le repère de loin : Le bonhomme rouge sur le feu de signalisation, les panneaux routiers (arrêt, limitation des km, passage interdit …). Enfin il y a les restaurants qui ouvrent leurs terrasses à l’extérieur et font appel avec leurs ombrières.

 

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En quittant la gare, le paysage et ses couleurs changent. Les nuances de gris s’estompent pour laisser place aux jaunes, beiges, verts, marrons… La lumière y est plus douce, plus claire. Je peux voir au loin. Il y a aussi une pointe de bleu, le ciel qui se dégage et des lacs et rivières qui apparaissent. Je m’imagine la vie ailleurs avec tous ces champs qui passent et ces couleurs qui se mélangent. Le paysage devient un tableau.

 

Capture d’écran 2021-01-10 à 16.21.25.

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